SE REAPPROPRIER SON CORPS
                                                    © Tina Berning
                                            Le corps se souvient.
Il garde la trace des tempêtes,
des silences,
des regards trop longs et des gestes évaporés, tus.
Il s’est construit dans la vigilance,
yeux ouverts dans la nuit,
muscles prêts à fuir,
cœur en alarme.
Pendant des années, il a cru que survivre, c’était vivre.
Il a appris à serrer les dents,
à tenir,
à disparaître.
Il a pris le chaos pour la sécurité,
l’intensité pour l’amour,
le contrôle pour la paix.
Puis un jour, sans prévenir, quelque chose a cédé,
pas un éclat,
plutôt une fêlure douce,
une ouverture par où l’air est revenu.
Alors commence le lent apprentissage de l’apaisement.
Respirer sans s’excuser.
Ressentir sans se dissoudre.
Habiter ce corps comme on revient chez soi après un exil.
Il faut du temps pour apprivoiser la douceur,
pour croire qu’on peut être en sécurité dans le calme.
Mais rien n’est cassé,
Rien n’est foutu.
Le corps n’est pas un champ de ruines,
c’est une terre vivante
Sous les décombres, il y a encore la pulsation du monde,
et cette voix qui murmure :
"Tu es là, Tu respires. Tu es vivante"
Ce chemin de réconciliation avec soi, je le rencontre chaque jour dans mon métier, auprès de femmes qui ont traversé des épreuves.
Écrire ces mots est une manière de donner voix à ce qu’elles ont vécu, et de célébrer leur lente renaissance.
Il garde la trace des tempêtes,
des silences,
des regards trop longs et des gestes évaporés, tus.
Il s’est construit dans la vigilance,
yeux ouverts dans la nuit,
muscles prêts à fuir,
cœur en alarme.
Pendant des années, il a cru que survivre, c’était vivre.
Il a appris à serrer les dents,
à tenir,
à disparaître.
Il a pris le chaos pour la sécurité,
l’intensité pour l’amour,
le contrôle pour la paix.
Puis un jour, sans prévenir, quelque chose a cédé,
pas un éclat,
plutôt une fêlure douce,
une ouverture par où l’air est revenu.
Alors commence le lent apprentissage de l’apaisement.
Respirer sans s’excuser.
Ressentir sans se dissoudre.
Habiter ce corps comme on revient chez soi après un exil.
Il faut du temps pour apprivoiser la douceur,
pour croire qu’on peut être en sécurité dans le calme.
Mais rien n’est cassé,
Rien n’est foutu.
Le corps n’est pas un champ de ruines,
c’est une terre vivante
Sous les décombres, il y a encore la pulsation du monde,
et cette voix qui murmure :
"Tu es là, Tu respires. Tu es vivante"
Ce chemin de réconciliation avec soi, je le rencontre chaque jour dans mon métier, auprès de femmes qui ont traversé des épreuves.
Écrire ces mots est une manière de donner voix à ce qu’elles ont vécu, et de célébrer leur lente renaissance.
Si ces mots résonnent en vous, sachez qu’il est possible de cheminer vers la sécurité, la présence à soi et la force retrouvée, pas à pas et en douceur. 
Je propose un accompagnement personnalisé, bienveillant, où chaque femme peut réapprendre à habiter son corps et respirer pleinement.
Je propose un accompagnement personnalisé, bienveillant, où chaque femme peut réapprendre à habiter son corps et respirer pleinement.